Maison: Records des prix de l’immobilier au Canada
Durant le mois d’avril, le marché immobilier canadien a connu de nouveaux records. En effet, les prix et les ventes résidentielles ont augmenté de 10% comparés à la même période l’année passée.
Les chiffres de l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) sont clairs : une hausse de 3,1% durant la période de mars et d’avril, ce qui donne une hausse de 10,3% par rapport à 2015.
Toujours selon l’Association canadienne de l’immeuble, les ventes de résidences ont explosé durant les deux derniers mois sur l’étendu du territoire. Seuls le Grand Vancouver et le Grand Toronto ont connu un plafonnement de ces ventes. Trois villes canadiennes sur quatre ont connu une hausse des ventes résidentielles, y compris Montréal avec une hausse de 3,2%.
Une explosion significative des prix
Bien que le prix des reventes soit déjà élevé, il a continué de grimper durant le mois d’avril. Pour preuve, il fut constaté une hausse de 10,3% de l’Indice des prix des propriétés (IPP), ce qui n’était plus jamais arrivé depuis le mois de mai 2010.
Une hausse non uniforme
Cependant, il faut noter qu’une telle augmentation n’a pas été observée de manière uniforme sur tout le territoire canadien. Dans le Grand Vancouver, par exemple, le bond est de 25,3%, tandis que celui de Toronto est de 12,6%. À l’opposé, cette hausse est respectivement de 1,3% et 1,1% pour Montréal et Ottawa.
Si l’on prend en considération le prix moyen réel des propriétés durant cette période, on remarque qu’il est de 508 097$, ce qui constitue une hausse de 13,1% comparé à l’année passée.
Toujours selon l’ACI, si l’on ne considère pas les deux marchés les plus chers du Canada, en l’occurrence le Grand Vancouver et le Grand Toronto, le prix moyen serait de 369 22$, ce qui représente une hausse de 8,7%.
À quoi est due cette hausse ?
Il n’y a plus beaucoup de propriétés à vendre, c’est ce qui expliquerait les hausses qu’on constate au niveau des marchés les plus chers du Canada. Tout cela donne en termes de bilan un creux de six ans sur le plan national.
Quels sont les indices des prix des propriétés en avril 2016 ?
En premier, on retrouve Grand Vancouver avec 844 800$, ce qui représente une hausse de 25,3%. Grand Toronto suit avec 614 700$ (ce qui représente une hausse de 12,6%). Vient ensuite Ottawa avec 333 800$ (une hausse de 1,1%) et Grand Montréal avec 308 300$ (une hausse de 1,3%). Seule Calgary connaît une baisse de 3,5% avec un prix moyen de 437 600$.
Maison : Bien préparer sa résidence pour le temps froid
L’automne est déjà là, l’hiver frappe à la porte, et il est plus que jamais actuel de prendre les mesures nécessaires pour préparer son domicile à la saison froide. Il ne s’agit pas de temps perdu, bien au contraire, ces quelques heures éviteront des dépenses superflues.
Extérieur – cour
Nettoyez les fenêtres et débarrassez-vous des moustiquaires. C’est une mesure simple qui garantira une luminosité plus accrue. Prêtez attention à l’état des grillages des extracteurs d’air de la hotte ainsi que de celui des ventilateurs des salles de bains. Cela vous évitera d’abriter les rongeurs durant l’hiver. La valve du conduit d’eau extérieur – s’il y en a – doit être dûment fermée tant de l’intérieur que de l’extérieur, mais uniquement après avoir libéré l’eau retenue à l’intérieur. Cette précaution vous préservera de l’éclatement des tuyaux suite au gel. En se débarrassant des feuilles mortes et des bouts de branches qui traînent autour de la maison, vous échapperez aux multiples nids de fourmis qui peuvent causer du tort à votre demeure.
Extérieur – toit
Le bon sens indique qu’il est important de s’occuper du toit en automne parce qu’avec la neige en hiver, ce sera littéralement impossible. Ramonez la cheminée, libérez les gouttières, prêtez une attention particulière à l’état des bardeaux (si vous avez des toits en pente) ou encore que la roche est totalement couverte (pour ceux qui ont un toit en bitume). Les détenteurs de puits de lumière devront s’assurer que le calfeutrant est non seulement en place, mais en plus n’a pas séché.
Intérieur
La première des choses à faire est d’isoler les fenêtres. Beaucoup de personnes ne réalisent pas qu’une mauvaise isolation n’est pas seulement mauvaise pour la santé, elle coûte aussi particulièrement chère. Il est donc crucial de vérifier l’état des coupe-froid des portes et fenêtres ou d’en mettre si on n’en a pas. Sur la liste des tâches à remplir, on ajoutera également le nettoyage des plinthes électriques, le remplacement du filtre de l’humidificateur, de même que celui du nettoyeur d’air – si on en a – et le nettoyage de l’entrée d’air du ventilateur. Vérifiez l’état des détecteurs de fumées, nettoyez-les si nécessaire ou changer purement et simplement le filtre si la date de péremption est atteinte.
Ces précautions simples vous éviteront des surprises fort désagréables tant en hiver qu’au printemps. Elles ne sont que peu onéreuses et vous éviteront de grosses migraines.
Maison : Difficile pour les jeunes d’acheter leur première propriété
Il n’y a rien de plus complexe que l’achat de la première maison et à en croire une enquête de l’APCHQ, les jeunes ménages ont de plus en plus de mal à acheter leur premier domicile. Pour la seconde année consécutive, les professionnels du domaine remarquent que les jeunes acquièrent de moins en moins d’habitations. La cause est essentiellement financière.
Plusieurs facteurs déterminent cette diminution drastique, mais ils ont tous une origine financière. Les prix des propriétés sont en nette augmentation depuis quelques années, avec pour conséquence immédiate une augmentation de la valeur de la mise de fonds, qui est de plus en plus difficile à atteindre. Une propriété neuve coûte en moyenne un peu plus de 200 000 dollars. Cela signifie qu’un jeune ménage qui veut accéder à la propriété doit trouver un peu plus de 20 000 $. Or, dans la majeure partie des cas, les jeunes ménages ne peuvent compter que soit sur leurs propres économies – qui sont souvent relativement faibles -, soit sur des dons – généralement parentaux -, qui à l’instar de leurs propres fonds, ne sont pas toujours élevés.
Il n’est donc pas facile pour des jeunes ménages, dont les dépenses – hormis celles relatives à l’immobilier – sont plutôt nombreuses. Faut-il déduire de cette enquête que les jeunes n’ont aucune chance de voir leur situation s’améliorer ? Pas tout à fait ! Force est de reconnaître que les leviers de soutien sont peu nombreux, mais ils ne sont pas pour autant inexistants. Plus d’un quart des acheteurs ont eu recours au RAP (Régime d’accession à la propriété), qui offre la possibilité d’employer les fonds du REER. Cette option permet aux futurs propriétaires de retirer jusqu’à 25 000 $ par an. Cela peut représenter un avantage, mais il convient de garder en mémoire que c’est une somme que l’on sera amené à rembourser.
Il est conseiller de recourir également aux cotisations REER non utilisées ou encore – pour ceux qui n’en ont pas – de s’enquérir du montant auquel on aurait pu avoir besoin si on en avait. On pourra ensuite employer ces droits non employés pour constituer son REER. De nombreuses options sont également disponibles. On peut citer en guise d’exemple l’« Accès condos », à Montréal. Le gouvernement, par la voix du premier ministre Philippe Couillard, a récemment annoncé la mise en place d’autres mesures d’aide. Les jeunes familles pourront désormais bénéficier d’un nouveau système d’épargne, le REP (Régime épargne-propriété).
Acquisition d’une maison ancienne, un rêve qui devient réalité
Vous rêvez d’acquérir une maison ancienne, vous êtes lassés des maisons modernes bien construites certes, mais sans âme. En acquérant une maison ancienne, vous allez pouvoir acquérir une partie de notre histoire.
Que vous ayez pour projet d’effectuer une restauration ou une modernisation, s’attaquer à une maison ancienne n’est pas une chose anodine. Il faut savoir que l’achat d’une vieille maison à un prix défiant toute concurrence, peut devenir un vrai calvaire.
C’est pour cela que le président de l’association Amis et propriétaires de maisons anciennes du Québec, Louis Patenaude, met en garde contre les coups de cœur. Son association compte plus de 600 adhérents amoureux du patrimoine, son expérience lui fait dire que « dans le domaine de la restauration, il est très fréquent de voir les coûts des travaux surpasser grandement le prix d’achat de la maison ».
Ce sont des choses qu’il faut savoir, car une fois les travaux commencés, vous devrez faire face à des problèmes que vous seul pourrez résoudre. Il faut tenir compte du fait que les entrepreneurs ne connaissent pas ou peu ce domaine, et que la plupart des matériaux ne sont pas présents dans les grandes surfaces.
La restauration d’une maison ancienne est donc un projet à planifier sur plusieurs années ou décennies, car c’est une passion, une fierté qui demande beaucoup de temps et d’investissement personnel.
Qui peut m’aider ?
Dans ce domaine, l’Association les amis et propriétaires de maisons anciennes du Québec (APMAQ) est depuis 1980, la meilleure source d’aide et d’information. Les membres sont des passionnés qui se préoccupent de la préservation et de la sauvegarde des maisons anciennes, en étant membre on a la possibilité d’échanger avec d’autres passionnés, et de bénéficier d’un service de consultation gratuite auprès de personnes expérimentées. Une adhésion coûte 35 $ par an et 40 $ pour un couple.
Quelles sont les plus-values possibles après une rénovation ?
La rénovation n’est pas une affaire profitable, c’est une affaire de passionnés. Entre le temps, l’entretien et l’investissement, il est fort peu probable que vous reveniez dans votre investissement. Enfin, la demande sur le marché des vieilles maisons est faible, car les gens préfèrent en général le confort moderne.
Les contraintes des maisons anciennes et de la rénovation
Pour commencer, les assureurs n’aiment pas les maisons anciennes, donc même quand ils vous assurent, ils imposent un grand nombre de restrictions à leur couverture.
Ensuite, l’achat d’une maison ancienne entraîne souvent le passage sous un statut de protection. En fonction de ce dernier, les propriétaires auront des obligations diverses.
1. Les maisons classées :
• Le propriétaire doit conserver le bien en l’état.
• Il doit également donner un préavis s’il désire effectuer des travaux, et ceux-ci doivent respecter les conditions de la municipalité.
2. Les maisons citées :
Si une maison est citée par une municipalité comme faisant partie du patrimoine, elle devra respecter les mêmes conditions que les maisons classées.
3. Les maisons se trouvant dans une zone déclarée :
Les propriétaires de maisons se trouvant dans ces zones doivent faire une demande auprès du ministère avant d’entreprendre la moindre modification.
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